
À Lyon, l’admission en école de cinéma se joue souvent à coups de concours écrits et d’oraux exigeants. À Strasbourg, certains établissements misent davantage sur le dossier artistique. Les écoles privées affichent parfois des frais de scolarité effarants, flirtant avec les 10 000 euros annuels, quand les formations publiques, reconnues pour leur qualité, restent accessibles côté tarifs mais ne laissent passer que les rares élus.Spécialisation, reconnaissance des diplômes, présence de réseaux professionnels : chaque ville propose des dynamiques propres. Les anciens racontent des itinéraires contrastés côté insertion professionnelle comme satisfaction face aux enseignements. Lyon et Strasbourg dessinent deux univers du cinéma, deux manières de former, deux visions du métier.
Panorama des écoles de cinéma en France : comprendre l’offre et les couleurs locales
La France fourmille d’écoles de cinéma très différentes les unes des autres. Les cursus s’affinent, les approches se multiplient, du public au privé. Si Paris conserve son aura, l’apparition de nouveaux pôles dans les régions, et notamment à Lyon ou à Strasbourg, redistribue les cartes. Entre écoles supérieures d’art, universités et écoles nationales, le choix s’élargit : on y trouve le DNA, le DNSEP ou des licences et masters spécialisés en cinéma ou audiovisuel.
À Lyon, la dimension artistique vibre partout, la ville favorise les échanges avec les professionnels de l’image ; Strasbourg capitalise sur un ancrage universitaire fort et une proximité avec les institutions et réseaux culturels européens. Le choix d’une option, “art” ou “design”, guide l’ensemble du parcours, modifiant la tonalité du cursus, l’ouverture vers l’art contemporain ou la technique pure. Certaines écoles encouragent les passerelles entre arts appliqués et audiovisuel, d’autres s’en tiennent à la spécialisation immédiate.
Parmi les établissements, le public reste très recherché, supervisé par le ministère de la Culture ou de l’Enseignement supérieur. Les écoles privées, elles, se sont multipliées en dix ans : production, scénario, animation… impossible de résumer la diversité des parcours. Pour se faire une idée du réel impact d’un établissement, analyser son contenu de cours, ses options, le taux d’intégration dans la filière ou la vie sur le campus compte bien plus que de se fier à un simple label. C’est précisément ce que révèle, par exemple, le choix d’une Ecole de cinéma Lyon, mis en perspective avec des écoles à Strasbourg : souvent, le détail du cursus, la richesse des intervenants et le suivi post-diplôme créent toute la différence.
Quels critères pour choisir son école de cinéma à Lyon ou Strasbourg ?
Affinez vos attentes, posez vos ambitions noir sur blanc
Trouver sa place dans le foisonnement des écoles suppose de clarifier ses envies. Recherche : théorie pure, expérimentation artistique ou apprentissage technique ? Les établissements supérieurs de Lyon et Strasbourg affichent chacun leur ADN, du DNA option art au DNSEP option design (ou design graphique). Chaque branche apporte ses propres rythmes et méthodes.
Pour avancer sereinement, prenez le temps de vérifier quelques éléments majeurs :
- Le type de parcours : orienté “art” ou “design” ?
- La nature des diplômes délivrés : DNA, DNSEP, licence cinéma/audiovisuel, etc.
- La structure des cours : quelle part pour la théorie, pour l’expérimentation, pour l’immersion dans l’art actuel ou le secteur professionnel ?
Analysez l’écosystème et la dynamique de l’école
L’école n’est pas qu’un programme : c’est aussi un bassin d’énergie, de connexions et d’opportunités. À Lyon, écoles d’art, studios, festivals tournent à plein régime ; Strasbourg favorise les échanges entre disciplines et l’accès aux milieux européens. À scruter de près : la diversité des options (DNSEP art, DNSEP design graphique, partenariat cinéma-audiovisuel), mais aussi la gestion des stages, l’accompagnement des jeunes diplômés et la réalité du réseau professionnel.
Confrontez le discours à la réalité du terrain
Renseignez-vous sur ce que vivent les anciens : quelle ambiance règne dans les ateliers ? Comment évoluent les projets collectifs ? Un choix d’école, à Lyon comme à Strasbourg, ne se limite jamais à une case sur un formulaire : il engage une manière d’apprendre, un climat et une porte d’entrée singulière sur le monde de l’image.
Parcours, diplômes et expériences vécues : ce que les étudiants racontent des écoles lyonnaises et strasbourgeoises
Des profils pluriels et des trajectoires assumées
Lyon et Strasbourg ne fabriquent pas de clones : chaque parcours reflète une aventure individuelle. Certains étudiants entrent par la technique, se forment à la réalisation ou au montage ; d’autres privilégient la création plastique, la scénarisation, la recherche. Du DNA au DNSEP en passant par les licences cinéma, chaque diplôme entraîne vers des univers et des perspectives bien distincts.
Pour mieux comprendre, il vaut la peine de préciser ce qui se cache derrière ces sigles :
- Le DNA : formation généraliste, solide tremplin vers les métiers du cinéma ou de l’audiovisuel.
- Le DNSEP : espace d’exploration, destiné à ceux qui veulent inventer, expérimenter, dépasser le cadre classique et concrétiser des projets originaux.
Sur le campus : ébullition, collectif et premiers pas dans le métier
Ce que rapportent les étudiants converge : la vie sur le campus pulse au rythme des ateliers, des collaborations et de la confrontation avec les professionnels. Lyon tire profit de la proximité avec un tissu urbain réputé, Strasbourg joue la carte des réseaux européens et des passerelles culturelles. L’insertion dans le secteur est favorisée par les stages, les projets présentés en festivals ou expos, l’accompagnement “après remise de diplôme”.
Des voix d’anciens ressort, surtout, la confiance gagnée et la liberté d’oser, d’inventer ou d’entreprendre. Plus qu’un diplôme, ces écoles cultivent l’autonomie, la curiosité, la capacité à tracer son propre chemin dans le vaste secteur de la création. La filière reste vivante : chaque promotion invente sa signature, bouscule les codes et prouve qu’ici, s’affirmer dans l’audiovisuel ne tient jamais du hasard.
